Les alicaments : industriels ou naturels ?

Les alicaments : définition

Le terme est de plus en plus couramment utilisé bien souvent à tort. Nous allons essayer d’y voir un peu plus clair.
Dans alicament, terme issu du marketing, il y a la notion d’aliment et de médicament.
Parlerait-on d’aliments ayant un rôle sur la santé ? Et quand on parle de santé, parle-t-on de traitement, de prévention, de santé publique ?
Les autorités compétentes réfléchissent à une définition qui permettrait d’établir une réglementation claire, mais la réflexion est longue et difficile.
L’alimentation est indispensable à la vie, à la santé.
Une bonne alimentation est source de bien être, de bonne santé si elle est équilibrée et diversifiée et qu’elle prévient certaines pathologies.
Faut-il considérer l’alimentation comme un médicament, sous prétexte qu’elle est source de vie ?

Le sel de mer fait partie de l’alimentation. Pour éviter le crétinisme et les goitres qui étaient fréquents, le sel est maintenant enrichi en iode. Le premier serait-il un aliment, le second du fait de son rôle de prévention serait-il un alicament ?
Le lait et les céréales, fortement conseillés dans l’alimentation, sont alors eux aussi des alicaments, car le complément d’apport (calcium, vitamines, fibres, etc? ) est bénéfique pour la santé.
Le monde de la publicité et du marketing utilise ce terme, bien trouvé, pour faire valoir un aliment. Ils énoncent, comme preuve, une série d’allégations ou d’affirmations. Est ce suffisant ?

Le code de la consommation oblige les industriels à des normes de conformité, de sécurité, de publicité non trompeuse.

Ces obligations sont contrôlées

La composition des aliments et leur sécurité par :

  • DGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes)
  • AFSSA (Agence de l’alimentation),
  • Le réseau d’alerte européen
  • L’hygiène par :
  • DGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
  • DGAL (Direction générale de l’alimentation [Ministère de l’Agriculture et de la pêche])
  • La présentation des produits par :
  • DGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes),
  • AFSSA (Agence de l’alimentation).

La règle générale qui devrait être établie sera assez semblable à celles qui existent déjà pour les labels ; n’auront le droit au label « alicament » (si c’est lui qui est retenu) que des produits qui, affirmant un avantage ou une propriété particulière, l’auront prouvé scientifiquement.

Nous passerons de la subjectivité apportée par un mot à la certitude d’une propriété prouvée. Les « gens » de marketing ne sont pas pressés de voir une telle réglementation se mettre en place, car pour prouver une propriété, il faudra faire des études longues difficiles et chères.
Ce n’est qu’à ce prix que le consommateur sera protégé dans sa santé, dans son information.
Alors ! Mangez de bons produits, des aliments variés, équilibrez bien votre alimentation, c’est une partie du secret du bien vivre.
Alicament vôtre?

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