Le scandale politique de la semaine : Des « propos ignobles » sur les musulmans secouent une campagne électorale

Dans une affaire qui fait déjà grand bruit, un candidat d’extrême droite à une législative partielle de Saône-et-Loire est au cœur d’une polémique explosive. Ses déclarations sur la CAF et l’islam, qualifiées d’outrancières par plusieurs observateurs, ont poussé le Parti socialiste à saisir la justice. Découvrez tous les détails de cette controverse qui secoue la scène politique locale.

Une déclaration choc sur la CAF

Alexandre Hinger, candidat du Parti de la France dans la cinquième circonscription de Saône-et-Loire, a récemment publié une vidéo sur les réseaux sociaux où il tient des propos particulièrement provocateurs. Il y décrit la CAF comme un « sixième pilier de l’islam », allant même jusqu’à la qualifier de « mosquée géante ». Une comparaison qui n’est pas passée inaperçue.

Devant l’objectif, avec un sourire narquois, Alexandre Hinger explique que ce « pilier méconnu » serait en réalité fondamental pour la religion musulmane. « Tous les cinq du mois, poursuit-il, les fidèles font un pèlerinage vers cet édifice pour recevoir leur don. » Ces mots, choisis avec soin ou non, alimentent une rhétorique qui divise profondément.

Un discours polémique riche en provocations

Cette sortie publique s’inscrit dans une série d’autres déclarations tout aussi controversées. Dans ses publications précédentes, on retrouve des attaques contre le « cloaque musulman et LGBT », ainsi que des références à des sujets extrêmement sensibles, comme l’euthanasie des migrants. Le candidat n’hésite pas non plus à se montrer aux côtés d’Alain Soral, figure notoire de l’extrême droite condamnée pour des propos racistes et antisémites.

Ses prises de position, souvent teintées d’un langage agressif, ne sont pas nouvelles. Mais cette fois-ci, elles franchissent une ligne rouge, selon ses détracteurs. Franck Charlier, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de Saône-et-Loire, qualifie ces propos d' »ignobles » et souligne qu’il ne s’agit pas uniquement d’une provocation, mais bien d’une attaque directe contre les institutions françaises.

La réaction du parti socialiste et les suites judiciaires

Face à cette escalade verbale, le Parti socialiste a décidé de ne pas rester silencieux. Vendredi 2 mai, une plainte a été déposée auprès du procureur de la République par Clément Mugnier, candidat socialiste à cette élection. Selon lui, ces propos relèvent d’un programme visant à diviser, humilier et rejeter certaines communautés.

La justice devra maintenant examiner si ces déclarations constituent une incitation à la haine raciale. Ce n’est pas la première fois qu’Alexandre Hinger fait l’objet d’une enquête pour des propos similaires. En attendant, le scrutin prévu pour les 18 et 25 mai promet d’être marqué par cette tension croissante.

Sources :

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