Une information surprenante circule depuis plusieurs jours : la présidence de la République aurait dépensé 560 000 euros pour acquérir une œuvre de Laurence Auzière-Jourdan, la fille de Brigitte Macron. Cette rumeur, relayée par des milliers d’internautes, mérite d’être examinée avec rigueur.
Comment cette polémique a-t-elle émergé ?
Tout commence par un tweet de Pierre Champigny, un internaute peu connu mais suivi par plusieurs milliers de personnes. Dans sa publication, il affirme sans preuve que l’Élysée aurait acheté un tableau de Laurence Graffenstaden (le nom d’artiste de la fille de Brigitte Macron) pour « doper artificiellement sa cote ».
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La viralité du message sur les réseaux sociaux illustre un phénomène inquiétant : la rapidité avec laquelle une simple allégation peut se transformer en vérité alternative pour des milliers d’internautes. En l’espace de quelques heures, la rumeur a généré des centaines de commentaires indignés.
La réponse cinglante de l’Élysée
Contactée par plusieurs médias dont Le Parisien, la présidence de la République a réagi fermement. Un porte-parole a qualifié ces informations de « totalement infondées », précisant qu’aucune acquisition de ce type n’avait été réalisée.
Devant l’ampleur prise par l’affaire, l’auteur du tweet initial a finalement nuancé ses propos, reconnaissant des « approximations ». Il a alors évoqué un montant bien inférieur (entre 8 000 et 10 000 euros), tout en maintenant l’idée d’un achat par l’Élysée – sans jamais fournir le moindre élément probant.
Pourquoi cette rumeur trouve-t-elle écho ?
Cette polémique s’inscrit dans un contexte plus large de méfiance accrue envers les institutions. Plusieurs facteurs expliquent la viralité de ce type de rumeurs :
- La simplicité des accusations (« l’Élysée gaspille l’argent public »)
- L’implication de personnalités publiques (la famille Macron)
- La méconnaissance des processus d’acquisition d’œuvres d’art par l’État
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Chers amis,
Je vous dois des explications et des excuses.
Le post que j’ai commis le 1er mai comporte des inexactitudes:
-le prix parait exorbitant. Des sources annoncent 8 à 10 000 euros, ce qui est déjà bien au-dessus des dernières ventes de… pic.twitter.com/61NdtmjqPW— Pierre Champigny ⚓️ – Un Français (@P_Champigny) May 2, 2025
Les services de l’Élysée rappellent que les acquisitions artistiques font l’objet de procédures strictes impliquant plusieurs ministères, et qu’aucune décision ne peut être prise unilatéralement par la présidence.
Sources :