Vous vous disputez souvent avec votre partenaire sans comprendre pourquoi ? Selon une étude relayée par Neuroscience News, la source du conflit pourrait être liée à un trait de personnalité bien spécifique : le névrosisme. Ce dernier influence directement les comportements relationnels et joue un rôle crucial dans la montée des tensions.
Le névrosisme, un moteur caché des conflits amoureux
Les chercheurs ont suivi 246 couples pendant sept jours, observant leurs interactions quotidiennes. Ils ont constaté que les personnes présentant un haut niveau de névrosisme – c’est-à-dire une tendance à l’anxiété, aux sautes d’humeur et à l’instabilité émotionnelle – avaient plus de chances d’adopter des comportements conflictuels.
Ces attitudes incluent notamment la critique systématique, le repli émotionnel ou encore la culpabilisation. Et ce qui est troublant, c’est qu’elles pèsent bien plus lourd sur la qualité de la relation que l’absence de gestes affectueux.
Pourquoi les compliments ne suffisent pas
Dans cette même étude, les participants ont été évalués sur leurs comportements positifs : compliments, marques d’affection, soutien émotionnel. Résultat clair : les gestes d’amour, bien que précieux, ne compensent pas les effets toxiques des reproches répétés ou des attitudes défensives.
Autrement dit, dire « je t’aime » tous les soirs ne fait pas disparaître une remarque blessante faite chaque matin. C’est cet accumulation de micro-conflits qui finit par fragiliser le couple, parfois sans même que les deux partenaires s’en rendent compte.
Comment transformer les tensions en progrès relationnel ?
Au lieu de se focaliser uniquement sur les moments heureux, les thérapeutes conjugaux recommandent désormais de s’attaquer aux schémas négatifs. Le but n’est pas de changer de personnalité, mais d’apprendre à reconnaître ses automatismes destructeurs.
Réduire les critiques inutiles, limiter les silences prolongés après une tension ou mieux gérer les réactions émotionnelles peuvent avoir un impact immédiat sur la stabilité du couple. Une prise de conscience suivie d’une action concrète permet souvent de transformer ces frictions en leviers de compréhension mutuelle.
