Sport et horloge interne

l’organisme fonctionne selon des rythmes et des cycles. Sans s’en rendre compte, on les bouleverse parfois, en croyant bien faire.

Ainsi, l’hormone de l’éveil, le cortisone, ne prédispose pas à une séance tôt le matin. L’essoufflement est assuré, et vous risquez un gros coup de fatigue vers 10 heures. Après un petit déjeuner complet et un fruit frais, accordez-vous une série d’étirements et une douche pour mettre la machine en route.
La pause déjeuner, c’est apparemment le créneau idéal ! OK, à condition de ne pas se lancer après un déjeuner copieux. Prenez plutôt un en-cas vitaminé, fruit ou barre de céréales vers 11 heures et ne forcez pas : travaillez plutôt en précision qu’en force. Enfin, dès 18 heures, votre corps doit se préparer lentement au sommeil, ou au moins à une activité plus calme : la température et la pression artérielle baissent. Bannissez tout sport violent, comme le step, l’aérobic ou même la danse jazz : difficile après ça de trouver un sommeil réparateur ! Si votre emploi du temps ne vous autorise que cet horaire, adoptez une activité relaxante, comme le stretching, la gym douce ou l’aquagym. L’heure idéale ? Selon les chronobiologistes, entre 15 et 16 heures, pour un bon rendement musculaire, l’endurance et une bonne résistance. Cependant, chaque individu peut trouver ce qui lui convient, au-delà de toute explication scientifique : pour le découvrir, tentez un entraînement intensif à 6 plages horaires différentes. Le jour même, notez sur un carnet votre résistance et, le lendemain, votre état de forme. Concluez ! Après tout, les habitudes peuvent, dans certains cas, créer les rythmes, et le corps peut apprécier ces rendez-vous qu’on lui offre à heure fixe.

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