Révélé : Comment “L’amour est dans le pré” a conduit une animatrice à la maternité

Elle voulait aider à repeupler les campagnes. Elle n’imaginait pas que ce serait d’abord sa propre vie qui changerait. Véronique Mounier, première animatrice emblématique de L’amour est dans le pré, a raconté une incroyable coïncidence : après des années d’essais infructueux, sa participation à l’émission a précédé une grossesse inattendue. Une histoire touchante, presque symbolique, où le destin semble avoir joué un rôle bien plus grand que prévu.

Une grossesse inespérée après des années d’attente

« À force de vouloir repeupler les campagnes françaises… je suis tombée enceinte ! » Cette phrase, lâchée avec humour et émotion lors d’une interview au Parisien, résume toute l’ironie du destin. Pour Véronique Mounier, la maternité semblait inaccessible. Pendant quatre longues années, elle a vécu avec l’idée qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfant. « Dès que je voyais une mère avec ses enfants, c’était une vraie souffrance », confiait-elle à TV Magazine en 2011.

Mais tout a basculé. Après avoir rencontré un gynécologue qu’elle décrit comme « génial », le miracle s’est produit. Et pas n’importe quand : juste après ses premiers tournages sur le terrain de L’amour est dans le pré. Un hasard ? Peut-être. Mais pour elle, l’émission, dédiée à l’amour et à la transmission, a peut-être réveillé quelque chose de profond.

Un programme qui bouleverse les vies… y compris celle de ses animateurs

Lancée en 2005 sur M6, L’amour est dans le pré est bien plus qu’une émission de dating. C’est un phénomène social, une machine à créer des couples, à redonner espoir, à reconnecter les urbains aux racines rurales. Et si les agriculteurs sont les stars, leurs animateurs ne sont pas épargnés par la magie du programme.

Pour Véronique Mounier, l’aventure a été intense. Mariée à Thierry Clopeau, ex-directeur des sports d’Europe 1, elle enchaîne les tournages avant de tomber enceinte de son fils Gabriel en 2007. Puis de sa fille Valentine en 2009. Trop de temps loin de chez elle. Trop d’émotions. Elle quitte progressivement l’émission, cédant le relais d’abord à Alessandra Sublet, puis à Karine Le Marchand, qui en deviendra l’icône.

Quand le métier ouvre une porte que la vie avait fermée

Il y a quelque chose de poétique dans cette histoire. Une femme consacre son énergie à aider d’autres à trouver l’amour, à fonder une famille, à briser la solitude des champs… et c’est elle qui, en retour, reçoit le plus beau des cadeaux. L’émission, loin d’être un simple job, est devenue une étape charnière dans son parcours personnel.

Le rythme effréné des tournages, l’immersion dans des histoires intimes, le contact avec la terre, les projets de vie… tout cela a pu créer un déclic. Psychologiquement, émotionnellement, voire symboliquement. Comme si, en aidant à construire des familles, elle avait réaligné son propre désir.

Aujourd’hui, maman comblée, Véronique Mounier ne cache pas sa gratitude. Sans renier son parcours professionnel, elle sait que ce qu’elle a vécu dépasse largement le cadre d’une émission de télévision. C’était bien plus qu’un tournage. C’était une renaissance.

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