Retour de vacances cauchemardesque : Sa voiture saccagée, la justice muette, les voisins complices du silence

Elle part en vacances l’esprit léger. Elle revient anéantie. À son retour à Tenerife, une jeune femme découvre sa voiture transformée en squat : saccagée, vidée, souillée. À l’intérieur, des déchets, des mégots, des restes de nourriture, des sachets de drogue. Le capot forcé, la batterie disparue, le moteur peut-être volé. Et surtout, un vide glaçant : personne n’a rien vu, rien dit. Ni les voisins, ni la police. Ce n’est plus seulement un acte de vandalisme. C’est une atteinte à l’intime, une impunité criante, et un cri d’alarme lancé depuis TikTok.

Un véhicule squatté comme un squat urbain

Ce n’était pas une épave abandonnée au fond d’un parking désert. La voiture était garée devant des habitations, en plein cœur d’un quartier résidentiel. Pourtant, pendant plusieurs jours, personne n’a jugé utile d’intervenir. À son retour, la propriétaire, connue sur TikTok sous le pseudonyme @ninivaleongil, découvre un intérieur ravagé.

Les sièges sont déchirés, le sol jonché de détritus. Des traces de passage, d’occupation prolongée. Elle montre la scène en vidéo, la voix posée mais tendue : « Ils m’ont cassé le capot, je ne peux plus l’ouvrir. » Le moteur ? Probablement volé. La batterie ? Introuvable. Des pièces ont été démontées sans logique, d’autres emportées. Jusqu’à la roue de secours, partiellement désinstallée.

Et ce qui frappe, c’est l’impudeur. Des sachets de drogue traînent à découvert. Des mégots, des bouteilles, des emballages de nourriture : tout indique que ce véhicule a été habité, utilisé, profané.

L’indifférence des voisins, une blessure plus profonde que le vandalisme

Le préjudice matériel est lourd. Mais ce qui touche le plus la jeune femme, c’est l’absence totale de réaction de son entourage. « Ce n’était pas une voiture abandonnée », insiste-t-elle. Garée en vue de tous, dans un quartier habité, elle a été squattée des jours durant.

Pourtant, aucun voisin n’a alerté la police. Aucun n’a tenté de contacter le propriétaire. Aucun n’a levé le petit doigt. Ce silence collectif, elle le vit comme une trahison. Une complicité passive. « C’est comme si quelqu’un entrait chez toi », lance-t-elle devant sa caméra. Et pourtant, personne n’a ressenti le besoin de protéger cet espace, même s’il n’était pas le sien.

Une plainte étouffée par l’inaction des autorités

Quand elle tente de déposer plainte, l’espoir s’évanouit. Les forces de l’ordre, selon ses dires, minimisent les faits. La procédure semble vouée à l’oubli. Aucune enquête sérieuse n’est engagée. Aucune piste sérieusement explorée.

« La justice ne fait rien », répète-t-elle, amère. Ce sentiment d’impuissance face à une machine administrative indifférente ajoute à la douleur. Elle ne demande pas vengeance. Juste que l’on reconnaisse l’atteinte à son intimité, à sa sécurité, à son droit de vivre sans craindre l’irruption du chaos.

Un cri d’alerte qui devient viral

En postant sa vidéo sur TikTok, elle ne cherchait peut-être qu’à témoigner. Mais le récit a fait le tour des réseaux. Des milliers d’internautes réagissent. Beaucoup s’indignent. D’autres racontent des histoires similaires : voitures vandalisées, appartements cambriolés, sans que personne n’intervienne.

Ce cas résonne comme un symptôme. Celui d’une société où l’on regarde ailleurs. Où l’on craint d’agir. Où l’on pense que, tant qu’on n’est pas directement visé, on n’a rien à faire. Mais cette indifférence, elle profite aux délinquants. Et elle ronge le tissu social.

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