Le nombre de personnes stériles dans le monde entier est équivalent à la population française? Mais ces soixante millions de couples stériles ne représentent que 5 % de la population en âge de procréer. De nombreux moyens scientifiques permettent aujourd’hui de déjouer la stérilité naturelle d’un homme ou d’une femme.
Les plus courants sont :
Insémination artificielle:
Cette méthode consiste à introduire des spermatozoïdes dans l’utérus de la femme, sans qu’il y ait de rapport sexuel. Elle permet de traiter les déficiences de l’homme liées à l’impuissance (pas d’érection) ou à la pauvreté du sperme (concentration trop faible) qui ne lui permet pas d’atteindre l’ovule.
En fonction de la cause de la déficience chez l’homme, le sperme injecté dans l’ovule de la future maman est soit celui de son conjoint, soit celui d’un donneur anonyme. Le sperme, recueilli par masturbation, est alors congelé à -196°, puis introduit dans les parties génitales de la patiente (vagin, col de l’utérus ou péritoine) au moment de l’ovulation. Les chances de réussite sont en moyenne de 10 % à la première insémination, de 70 % au terme de la douzième insémination.
La première naissance ainsi obtenue a eu lieu en 1785, après qu’un médecin parisien ait réussi à inséminer son épouse artificiellement.
Fécondation in vitro:
La fivete, acronyme de Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryons, est plus connue sous le nom de » bébé-éprouvette » (on se souvient tous de la petite Amandine, premier bébé-éprouvette français, née en 1982).
Cette méthode consiste à réaliser la fécondation hors du corps de la mère, dont les trompes de Fallope sont généralement obstruées ou détruites et incapables d’accueillir naturellement la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule.
Les ovules prélevés chez la mère sont fécondés en laboratoire par le sperme du conjoint ou d’un donneur anonyme, recueilli par masturbation. Deux ou trois jours après la fécondation in vitro, l’oeuf est réimplanté dans l’utérus de la mère. Pour accroître les chances de grossesse, on place plusieurs cellules embryonnaires dans la cavité utérine. Ceci explique le nombre important de grossesses multiples générées par la technique de la fécondation in vitro (24 % de jumeaux contre 1 % en moyenne).
Il faut souvent faire preuve de patience et renouveler plusieurs fois la tentative, 10 à 15 % seulement des embryons implantés donnant naissance à des bébés. De plus en plus fréquemment, une partie des ovules prélevés lors du premier traitement hormonal destiné à favoriser leur production est congelée en vue des tentatives ultérieures.
Quelle que soit la méthode utilisée, une fois l’oeuf implanté avec succès dans la muqueuse utérine, le suivi médical de la grossesse et la gestation du bébé se déroulent tout à fait classiquement.
Cette rubrique a été préparée avec la collaboration des sites : Tomber Enceinte et Calcul Ovulation.