“Pays de chouineurs et de profiteurs” : Daniel Riolo s’en prend aux abus d’arrêts maladie et déclenche le débat

Daniel Riolo, journaliste sportif et chroniqueur connu pour ses prises de position tranchées, a relancé le débat sur les arrêts de travail abusifs. Invité sur le plateau d’Estelle Midi, il a fustigé ce qu’il considère comme un véritable fléau économique et sociétal. Ses mots crus, dont “pays de chouineurs et de profiteurs”, ont immédiatement fait réagir.

Riolo attaque les abus dans les arrêts maladie

Face à une augmentation de 41 % des arrêts de travail en cinq ans, selon une enquête Axa publiée en mars 2025, Daniel Riolo n’a pas mâché ses mots. Interrogé sur la proposition du Medef visant à lutter contre les fraudes, il a insisté sur la nécessité d’une réforme urgente.

“Il faut arrêter de mentir”, a-t-il lancé sans ambivalence. Selon lui, cette hausse ne peut plus être ignorée. “La personne qui va venir me dire qu’il n’y a rien à dire sur ce chiffre, je dis qu’on prend les gens pour des idiots”, a-t-il affirmé, dénonçant un système trop laxiste.

Un constat sans concession

Le journaliste a lié deux réalités : la France est à la fois “la championne de l’impôt” et celle de “l’absentéisme”. Pour lui, cela illustre un modèle qui permet à certains de tirer profit d’un système jugé trop permissif. “On est un pays de chouineurs, de profiteurs, il y a des abus, il faut arrêter avec les chouineries”, a-t-il martelé.

Ses propos, bien que provocateurs, visent à briser une forme de fatalité collective. Il critique également l’habitude française de justifier les comportements individuels par ceux des autres : “Chacun regarde dans l’assiette du voisin”, déplore-t-il.

Une réforme nécessaire mais complexe

Daniel Riolo appelle à une remise à plat du système d’indemnisation des arrêts maladie. Selon lui, il est urgent de mieux contrôler ces périodes d’absence afin d’éviter les dérives. Mais il reconnaît aussi une réalité : “Comme tout le monde se regarde, on ne trouve aucune solution et on avance pas.”

Derrière cette prise de parole, c’est une question sociale majeure qui est soulevée : comment concilier solidarité, protection des salariés malades, et lutte contre les fraudes avérées ? Une tension que les politiques devront bientôt trancher.

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