La grossesse est avant tout une histoire de couple. Dans le meilleur des cas (version idyllique), c’est une décision prise et vécue à deux. Dans le pire des cas, la femme se retrouve seule à vivre cet instant, soit parce que l’homme n’a pas supporté l’idée de devenir père, soit parce que la femme a décidé de » faire un enfant toute seule « . Entre ces deux extrémités, toutes les graduations du bonheur et du partage sont possibles, et elles existent toutes. Du couple fusionnel qui vit tout de façon indifférenciée (Monsieur respire en même temps que Madame lors des cours de préparation à l’accouchement, Monsieur prend plus de poids que Madame et assiste sans un seul manquement à tous les examens de la future mère), au couple très dissocié pour qui la grossesse n’est l’affaire que de la femme (Monsieur se déplace éventuellement pour l’écho du 5e mois, s’il n’a pas trop de travail, Madame ne raconte rien à Monsieur parce qu’elle pense qu’il n’y comprendra rien)? Les gynécologues et les sages-femmes voient défiler dans leur cabinet toutes les facettes du genre humain.
Même lorsque la grossesse est le fruit d’une vraie décision commune, d’un désir de couple, plusieurs écueils se dressent sur la route de la future parturiente et de son conjoint. Cette transformation physique retentit aussi sur le psychisme, et ce moment attendu et rêvé peut se transformer en plaisir non-stop ou en cauchemar quotidien.
Au nombre des questions que se posent les futurs parents, certaines reviennent très souvent :
- Comment vivre ensemble cet instant hors du temps ?
- Quel est le rôle du futur père pendant la grossesse ?
- Quelle sexualité pendant et après la grossesse ?
