Il porte plainte contre la crêperie voisine pour une raison absurde !

En reprenant une crêperie en Bretagne en 2019, les nouveaux gérants ont hérité aussi d’un voisin, champion des plaintes. Ce dernier a déposé une plainte contre les gérants de la crêperie voisine pour nuisances sonores et olfactives.

La plainte officielle est récente mais  les récriminations de cet homme ne sont pas nouvelles. Le précédent propriétaire de la crêperie avait, lui aussi, subi les foudres du voisin mécontent à plusieurs reprises.

« Il se plaint que notre crêperie sent trop la crêpe ! » a déclaré Marlène Dupont, co-gérante de la Crêperie du Pêcheur. Si la phrase semble humoristique, celle qui a repris l’établissement en 2019 avec son compagnon, Alex Polge, rit plutôt jaune.

Une plainte déposée !

L’ancien propriétaire  a déclaré « J’avais d’ailleurs refusé la vente à un couple qui voulait instaurer des soirées à thèmes : impossible, nous sommes dans un espace résidentiel, je ne voulais pas nuire aux voisins ».

Le voisin déclare qu’il a investi à cet endroit car il s’agissait d’un lieu où ce genre de problèmes ne pouvait pas exister.  « Il n’y avait pas de crêperie à ce moment-là. Si ça avait été le cas, je serais parti en courant ! À l’époque, nous nous sommes installés sur une zone Natura 2000, protégée, calme et paisible. »

Les nouveaux gérants ont essayé d’apaiser le voisin en réalisant plusieurs travaux comme le changement de la hotte par une nouvelle équipée d’un silencieux, la construction d’une véranda fermée à double vitrage. Ces travaux ont coûté 170.000 euros. Ils ont également condamné des places de parking, et modifié les habitudes du personnel pour limiter la gêne sonore. « Mais les travaux apportés n’ont rien changé aux nuisances ! Ça sent toujours autant, il y a toujours autant de bruit » déclare le voisin mécontent qui déclare :

« Je veux vivre à nouveau dans un environnement sans odeurs, sans bruits, comme il y a 20 ans. Si la procédure peut aller jusqu’à la fermeture… ».

Le couple a lancé une pétition en ligne à la recherche de soutien et ce dans l’attente de leur assignation en justice prévue le 16 février prochain.