Quinze ans après avoir marqué l’histoire du jeu télévisé de France 2, Dominique se confie sur l’utilisation de ses gains. Loin des folies médiatiques, il a préféré investir dans des voyages, dont un hommage très personnel à Jacques Brel. Une décision qui en dit long sur la profondeur d’un homme resté discret malgré son passage culte à la télévision.
Un record battu, une histoire gravée dans le temps
En 2010, Dominique entre dans la légende de Tout le monde veut prendre sa place. Entre juin et novembre de cette année-là, il remporte 150 victoires consécutives, s’adjugeant 160 000 euros, ainsi que trois voyages. Ce record ne sera battu qu’en 2013 par Julien (152 victoires), puis dépassé en 2018 par Marie-Christine, auteure de 213 victoires.
Aujourd’hui encore, Dominique reste une figure incontournable du jeu animé successivement par Nagui puis Cyril Féraud. Il fait partie de ce trio mythique qui incarne l’excellence intellectuelle du programme.
Des gains utilisés pour vivre des expériences humaines
Pour beaucoup, les gains d’un jeu télévisé servent à changer de vie matérielle. Pour Dominique, ils ont surtout permis de réaliser des rêves. Il raconte avec émotion comment ces victoires lui ont offert des souvenirs inestimables : « C’était un marathon intellectuel, mais aussi une formidable aventure humaine. J’ai rencontré des gens extraordinaires, sur le plateau et dans la vie. »
Parmi ses escapades, il cite notamment un voyage au Nil, un autre à Saint-Martin, et un troisième à Bora Bora. Mais c’est un détour plus intime qui marque particulièrement son cœur.
Un hommage poignant à Jacques Brel
Dominique a profité d’un voyage en Polynésie française pour ajouter une extension inattendue : les Îles Marquises. Cette destination n’a pas été choisie au hasard. Elle abrite la tombe du chanteur Jacques Brel, une figure majeure de sa jeunesse.
« J’ai financé moi-même une extension vers les Îles Marquises pour une raison bien précise : je voulais me rendre sur la tombe de Jacques Brel », confesse-t-il. « Sa maison est transformée en musée. J’étais très jeune lorsqu’il est décédé, mais j’aurais adoré le rencontrer. Mais c’est très intime, je ne souhaite pas en parler », ajoute-t-il avec pudeur.
Cette démarche touchante révèle une part cachée de sa personnalité : un homme sensible, profondément marqué par les artistes qui ont bercé son enfance.