Des jambes comme je veux

Classique et sûre, la sclérose
Le geste consiste à injecter un produit chimique dans la veine afin de la boucher. Plusieurs injections sont possibles dans la même séance et plusieurs séances sont souvent nécessaires. Une petite induration sensible et quelques bleus ne sont pas rares les jours suivants, même si les aiguilles utilisées sont de plus en plus petites (jusqu’à 0,3 mm). Pour un meilleur résultat, une contention légère (collant de 80 deniers) est recommandée pendant quelques jours. Effectuées par un praticien expérimenté, ces piqûres ne laissent pas de cicatrices disgracieuses. Il faut attendre trois mois pour juger du résultat final.

De plus en plus utilisé, le laser
L’émission d’un rayon laser provoque la coagulation du sang. Ce raitement thermique est spécifique, car la longueur d’onde employée est essentiellement captée par l’hémoglobine du sang. Il n’y a donc pas de risque de brûlure de la peau. Une anesthésie locale s’avère nécessaire. Le laser permet de gommer des télangiectasies (étoiles) très petites, qui ne peuvent pas être atteintes par les injections sclérosantes et qui ont tendance à récidiver. Couplées, les deux méthodes permettent d’obtenir des résultats durables.

Dans certains cas, la thermocoagulation
Il s’agit de coaguler le sang de la varicosité au moyen d’une sorte de petit bistouri, équipé d’une pointe chauffante (courant de haute fréquence). Une cloque peut apparaître au point de contact. Elle évolue vers une croûte, pour disparaître au bout de quelques semaines. Protégée par une gaine isolante, l’aiguille en nickel traite le vaisseau sans léser la peau. Les risques de brûlure sont donc réduits.
Contre-indications à connaître : l’allergie au nickel, le port d’un pacemaker et les infections cutanées.

En attendant, camouflez !
Par bonheur, il existe des produits de maquillage résistants à l’eau qui masquent les cicatrices, rougeurs et petits vaisseaux sanguins apparents.
Vendus en pharmacie, fluides ou compactés, ils sont proposés dans toutes les nuances de carnation

Lisses comme des galets !
Pas question d’utiliser un autobronzant tant qu’il reste l’ombre d’un duvet! En matière d’épilation, ce ne sont pas les méthodes efficaces qui manquent. Petit récapitulatif de celles qui font des jambes impeccables !

La cire chaude
Pour qui : Les pilosités importantes, les femmes très brunes.
Avantages : Méthode qui garantit une peau nette pendant 4 semaines. À la maison ou en institut.
Inconvénient : Risque de brûlure lors-qu’on chauffe trop la cire.
Notre conseil : Faire un gommage la veille, c’est plus facile.

Le dépilateur électrique
Pour qui : Poils longs, fins, peu abondants.
Avantages : Résultat durable (trois semaines).
Inconvénient : Ça  » tire  » un peu !
Notre conseil : À utiliser de préférence avant la douche, lorsque le poil est bien sec.

Le sucre (méthode orientale)
Pour qui : Peaux sensibles. Tous poils.
Avantages : Un produit naturel qui se rince à l’eau.
Inconvénient : Pour les préparations que l’on chauffe au micro-ondes, gare aux brûlures !
Notre conseil : Optez pour la cire au sucre commercialisée en bande. Une formule pratique qui évite les risques de brûlures.

Et l’épilation définitive ?
Intéressante pour celles qui ont une pilosité importante. Trois techniques sont proposées.

Électrique.
Elle consiste à éliminer les poils un à un au moyen d’une aiguille reliée à un courant. On peut détruire les poils de toute nature et de toute couleur. Mais c’est long ! Des cicatrices sont possibles si les aiguilles ne sont pas équipées de gaine. Une séance tous les 2 à 3 mois ; durée du traitement : de 18 à 24 mois.

Le laser.
C’est grâce à la lumière émise par le rayon qui s’attaque au pigment de couleur que le poil est détruit. Impossible d’éliminer les poils blonds ou blancs, et de traiter les peaux bronzées, métissées ou noires. Même durée de traitement que pour l’épilation à l’aiguille.

La lumière pulsée (lampe flash)
Même technologie que le laser, mais avec plusieurs longueurs d’onde. Moins de risques de brûlures. Sans effet sur les poils blonds et blancs.

Toujours dorées:
Tout est bon pour exhiber des jambes bronzées, dès que l’on ôte bas,
chaussettes et collants. Tout, sauf le bronzage intensif qui dessèche, vieillit la peau prématurément, et altère les réseaux sanguin et lymphatique. Nous, on est pour les méthodes douces : un  » fond d’autobronzant « , un soupçon de crème ou de lotion teintée et un nuage de poudre dorée.

Pré-bronzez avec un auto bronzant:
Sur une peau nette, épilée et surtout préalablement hydratée. Étalez votre produit autobronzant juste après le lait hydratant, pour éviter de faire des traces. Estompez soigneusement partout où il y a un relief osseux: genoux, malléoles des chevilles. Laissez sécher dix minutes. Le bon rythme ? Deux fois par semaine.

Intensifiez avec une lotion teintée:
Lotion ou crème teintée permettent d’intensifier le hâle. Les premières s’appliquent avec un tampon de coton. Les secondes avec la main. Notez que si les premières dessèchent un peu la peau, elles ont tendance à moins marquer les vêtements clairs que les secondes. N’oubliez pas de maquiller le dessus du pied et l’arrière du talon.

Unifiez avec une poudre dorée:
Elle s’étale sur les jambes comme sur le visage, avec un gros pinceau, en balayant mollets et tibias d’un geste léger. Avant d’enfiler votre robe, vaporisez sur l’ourlet un peu de laque qui empêchera la poudre de marquer.

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