Choc mortel évité : Jean-Luc Reichmann révèle l’instant où il a été déclaré mort sur la route

Un mot. Une phrase. Celle que personne ne veut jamais entendre à son sujet, surtout quand on est encore conscient. “Il est mort.” Prononcée par un gendarme sur les lieux d’un accident, cette sentence a frappé Jean-Luc Reichmann comme un coup de poignard en 1984. À 24 ans à peine, le présentateur emblématique des 12 coups de midi a vécu l’indicible : être déclaré mort… alors qu’il entendait tout. Cet instant, qu’il a choisi de raconter à nouveau dans Le Club de l’été sur Europe 1, n’est pas une anecdote. C’est une frontière franchie. Et depuis, sa vision de la vie n’a jamais été la même.

Un accident qui a basculé une existence

C’était en 1984. Jean-Luc Reichmann, alors jeune homme passionné de vitesse, roulait sur sa moto quand tout s’est arrêté. Un choc violent. Un corps inerte. Et pourtant, une conscience encore active. “On m’a déclaré mort sur la route”, répète-t-il, avec une voix posée, presque détachée. “J’ai entendu les gendarmes dire ‘il est mort’. Et après, je suis reparti dans le coma pendant pas mal de temps.”

Ce souvenir, il l’a déjà évoqué dans le podcast InPower de Louise Aubery. Mais ce 22 juillet 2025, lors de son passage dans l’émission d’Anissa Haddadi, il y revient avec une clarté glaçante. Pas de dramatisation. Juste le récit d’un événement qui a marqué à jamais son rapport au temps, à l’urgence, à l’existence.

“Il est mort” : la phrase qui résonne encore

La scène se déroule sur la route de Saint-Geniès-Bellevue. Le silence. Puis la voix du gendarme. “Il est mort.” Jean-Luc Reichmann, malgré ses blessures, perçoit chaque mot. Il est conscient. Et il entend qu’on parle de lui comme d’un défunt. “Je vous promets que c’est vrai”, insiste-t-il, comme pour conjurer l’incrédulité. Ce moment, il ne l’oubliera jamais. Pas seulement à cause de la douleur physique, mais parce qu’il a touché du doigt l’absolu : la fin.

Cet instant a tout changé. Pas en le brisant, mais en le forgeant. “Ça m’a endurci”, affirme-t-il. Une résilience froide, lucide, presque philosophique. Il n’en parle pas comme d’un traumatisme, mais comme d’une révélation.

Une seconde chance, vécue à fond

 

Plutôt que de renoncer, Jean-Luc Reichmann a fait l’inverse de ce que beaucoup auraient fait. Alors qu’il était encore en rééducation, immobilisé, les béquilles sous les bras, il a commandé une nouvelle moto. “J’ai envoyé l’ancienne à la casse, et j’en ai pris une autre”, lâche-t-il, avec un sourire à peine dissimulé.

Pour lui, cet accident n’est pas une raison de fuir le danger, mais un rappel brutal de la précarité de la vie. “Ce qui ne tue pas rend plus fort”, dit-il, citant Nietzsche sans le nommer. Et il ajoute : “Je me suis toujours dit que cette vie était éphémère et que tout pouvait s’arrêter.” Une pensée qui guide ses choix, professionnels comme personnels.

Une leçon de lucidité face à l’imprévu

Aujourd’hui, star incontournable de TF1, Jean-Luc Reichmann continue de vivre intensément. Mais avec une conscience aiguë de l’instant présent. “Nos métiers, c’est la même chose”, glisse-t-il, faisant référence à la précarité du succès comme à celle de l’existence. “Il ne faut pas oublier que tout peut s’arrêter d’un instant à l’autre.”

Et pourtant, il n’a pas peur. Il assume ses passions. Il roule. Il travaille. Il parle. Avec une sincérité rare chez les personnalités médiatiques. Ce n’est pas de l’insouciance. C’est une forme de sagesse née du chaos.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici