Pascal Bataille balance sur Hanouna et Praud : « Ils sont trop bruyants »

Dans un entretien sans filtre, l’animateur phare de « Y’a que la vérité qui compte » livre une critique acerbe du paysage audiovisuel français. Entre constat philosophique et règlement de comptes, découvrez ses propos chocs sur les stars du PAF.

Le silence perdu d’un homme de télé

Pascal Bataille, figure emblématique de CStar, vient de publier Petit traité du silence (Éd. Guy Trédaniel). Un ouvrage qui tranche avec son image publique. « Personne ne s’attendait à me voir écrire sur ce sujet », confie l’animateur de 65 ans, passionné de philosophie depuis ses jeunes années.

Une quête personnelle née d’un drame : « Depuis avril 1993 et mon infarctus de l’oreille, je vis avec des acouphènes permanents. Ce silence absolu, je ne l’entendrai plus jamais. »

L’infobésité, fléau des médias modernes

Dans son livre, Bataille dénonce avec virulence la surabondance d’informations qui noie les téléspectateurs : « On ne distingue plus l’important du futile, le vrai du faux. Ce flux permanent crée une véritable pollution mentale. »

Son analyse s’appuie sur le concept d' »infobésité », développé par des sociologues : « Les chaînes d’info en continu ont créé un monstre. On parle pour parler, sans toujours réfléchir au sens des mots. »

Hanouna et Praud dans le collimateur

Le coup de griffe le plus violent vise deux poids lourds de l’audiovisuel : Cyril Hanouna (TPMP) et Pascal Praud (L’Heure des Pros). « Ce sont des personnalités très bruyantes, au sens propre comme au figuré », assène Bataille.

Mais l’animateur nuance : « Je ne dis pas qu’il faut les faire taire. Simplement que leur volume sonore permanent mériterait parfois un peu de contrepoint silencieux. Leur bruit n’est pas toujours synonyme d’information. »

Une critique qui fait du bruit

En pointant du doigt ces deux monuments de l’audimat, Pascal Bataille prend un risque calculé. « Je m’inclus d’ailleurs dans ces personnalités bruyantes », concède-t-il avec humour, montrant ainsi que sa critique se veut constructive plutôt que vindicative.

Un positionnement audacieux qui relance le débat sur l’équilibre entre divertissement et qualité de l’information dans les médias français contemporains.

Sources :

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