Franck Dubos explose sur les réseaux : La tempête des gilets jaunes refait surfaces

Un message, une vieille vidéo ressortie des oubliettes, et une réaction cinglante. En juillet 2025, Franck Dubosc, habituellement discret sur le terrain politique, s’emporte publiquement contre des internautes. Ce n’est pas une simple prise de bec. C’est une réplique ciblée, acerbe, presque rageuse, qui ravive une polémique vieille de plusieurs années : son implication dans le mouvement des gilets jaunes. Un épisode qu’il pensait clos, mais que certains n’ont jamais oublié. Et cette fois, le comédien ne se contente pas de se défendre — il contre-attaque.

Une phrase qui a fait basculer l’opinion

Tout a commencé en 2019. Dans un entretien au magazine GQ, Franck Dubosc, alors au sommet de sa popularité, reconnaît s’être « embarqué dans quelque chose que je ne maîtrisais pas » en s’exprimant sur les gilets jaunes. Une déclaration sincère, presque humble. Il y assume son erreur : « Quand on est un clown, on évite la politique. Sauf si c’est son créneau, ce qui n’est pas mon cas. »

Ces mots, censés tourner la page, n’ont pas convaincu tout le monde. Pour une partie de l’opinion, cette prise de position initiale — perçue comme condescendante — restait impardonnable. Et six ans plus tard, un simple commentaire sur les réseaux sociaux a suffi à remettre le feu aux poudres.

La vidéo fantôme qui relance la guerre

Sur X, un internaute ressort une vidéo de 2020 dans laquelle Dubosc s’exprime sur les gestes barrières pendant la crise du Covid-19. Un message anodin, mais utilisé comme une arme. « Ni oubli ni pardon », lance-t-il, en référence à ses prises de position passées. Puis il assène : « Décidément, lui, particulièrement, manque toujours l’occasion de la fermer. »

Un autre ajoute : « Déjà sur les gilets jaunes, je capture et vais fouiner la moindre pub sur lui sur les réseaux… » Une forme de surveillance en ligne, froide, méthodique. Dubosc, en vacances, attend son avion. Et là, il voit le message. Il répond sèchement : « Pauvre idiot. »

La réponse qui enflamme tout

Ce simple mot, « Pauvre idiot », posté en juillet 2025, aurait pu rester une réponse isolée. Mais sur les réseaux, un échange, aussi bref soit-il, devient vite viral. Un autre internaute intervient, ironique : « Mdr il revient insulter un mec un an après. »

Et là, Dubosc frappe fort. « Comme quoi, on vous lit pas souvent… », répond-il. Puis, avec un cynisme mordant : « Vous, vous n’avez que ça à foutre, nous c’est quand on glande. Là par exemple, je glande dans un aéroport et je te donne un peu d’importance. »

Une réponse qui dit tout : le mépris pour le harcèlement en ligne, l’agacement face à l’acharnement, et surtout, une revendication de liberté. Il n’a pas à se justifier en continu. Il choisit le moment, le ton, et il le fait quand bon lui semble.

Une polémique qui ne date pas d’hier

Le malaise autour de Franck Dubosc et les gilets jaunes remonte à 2018-2019. À l’époque, plusieurs personnalités ont été critiquées pour leurs prises de position — jugées déconnectées ou moralisatrices. Dubosc, en particulier, avait été pointé du doigt pour des déclarations perçues comme paternalistes. Il n’était pas le seul — d’autres artistes ont vécu des retours de bâton similaires.

Mais contrairement à certains, il a assumé. Il a reconnu son erreur. Et il a tenté de se tenir à distance des sujets sensibles. Ce qui rend sa récente réaction encore plus significative : ce n’est pas un retour en politique, c’est une défense personnelle. Il ne parle pas de société. Il parle de respect.

Quand la satire s’invite dans le débat

Figure emblématique du rire français, Dubosc incarne depuis des années un certain art de la dérision. Mais quand le comédien devient cible, la frontière entre humour et agression s’efface. Ce qu’il dénonce, ce n’est pas un avis, c’est une forme de traque numérique, où chaque mot est scruté, chaque silence interprété.

Et dans sa réponse, il utilise justement l’arme du comique : le sarcasme. « Je glande dans un aéroport et je te donne un peu d’importance. » Une phrase qui désamorce, mais qui blesse. Une manière de dire : « Tu cherches la confrontation ? Tu l’as. Mais ne crois pas que tu contrôles le jeu. »

Où s’arrête la liberté d’expression ?

Ce clash relance un débat plus large : jusqu’où peut-on rappeler à un artiste ses erreurs passées ? Faut-il exiger une repentance perpétuelle ? Et quand la critique devient-elle harcèlement ?

Franck Dubosc n’a jamais prétendu être un intellectuel engagé. Il est un acteur, un humoriste, un homme public. Son erreur a été de franchir une ligne. Son choix aujourd’hui est de ne plus y retourner — sauf pour se défendre. Et il le fait avec une netteté que peu lui connaissaient.

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