L’animateur emblématique de « Maison à vendre » vient de subir un séisme judiciaire. Reconnu coupable de violences conjugales par le tribunal de Paris, Stéphane Plaza écope d’une peine qui ébranle son image et sa carrière. Entre déni farouche et réactions explosives, plongée dans une affaire aux répercussions historiques.
Un verdict sévère pour l’animateur star
Ce 18 février 2025 marque un tournant sombre pour Stéphane Plaza. Le tribunal correctionnel de Paris le condamne à 12 mois de prison avec sursis pour violences habituelles sur son ex-compagne Amandine. Une décision moins lourde que les 18 mois requis, mais assortie d’une interdiction de contact de trois ans avec la plaignante. Son avocat, Me Alberto Brusa, annonce immédiatement un appel, qualifiant l’accusation de « calomnie ».
Violences physiques et psychologiques : Les accusations explosives
Amandine décrit des scènes glaçantes : doigts tordus jusqu’à la luxation, pression sur la gorge, menaces. « Si tu ne sais pas ce qu’est la souffrance, maintenant tu vas le savoir », aurait hurlé l’animateur lors d’un épisode printanier en 2022. Des blessures médicalement attestées, dont un arrachement osseux. Paola, seconde plaignante, évoque morsures et insultes répétées, mais les juges ont estimé ces faits insuffisamment étayés.
La défense surprenante de Stéphane Plaza
L’agent immobilier de 54 ans invoque une dyspraxie pour expliquer ses gestes brusques : « Je ne contrôle pas ma force ». Lors des audiences, il maintient son innocence absolue : « Jamais violent de ma vie, je ne le serai jamais ». Un discours qui contraste avec les certificats médicaux des victimes, établissant une incapacité totale de travail supérieure à huit jours.
Conséquences professionnelles : L’empire immobilier en péril
Au-delà du volet pénal, c’est tout son empire médiatique qui vacille. Les franchises de son réseau immobilier envisagent de rompre leurs contrats, jugeant son image irrémédiablement entachée. Une chute vertigineuse pour celui qui cumulait les succès télévisuels et les millions d’euros de chiffre d’affaires.
