Imaginez être verbalisé pour avoir simplement transporté une plante verte dans le métro. C’est pourtant ce qui est arrivé à Salomé, une jeune femme contrôlée à la station République à Paris. Après une amende de 150 euros jugée injuste par l’intéressée et les internautes, la RATP a finalement décidé de faire marche arrière. Découvrez comment cette affaire a fait le buzz et pourquoi elle soulève des questions sur les règles du transport en commun.
Une amende inattendue pour un objet inoffensif
Dimanche après-midi, Salomé se rend au métro avec une plante verte mesurant 1,30 mètre de haut. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que cet objet anodin va lui causer bien des désagréments. Contrôlée à la station République, elle écope d’une amende de 150 euros pour avoir transporté son végétal. Selon les agents de la RATP, une plante de cette taille est considérée comme un « objet encombrant », ce qui est strictement interdit sur le réseau.
Pour Salomé, cette sanction n’a aucun sens. Elle déplore notamment le manque de pédagogie des contrôleurs : « Elle a eu le culot de nous dire qu’on n’avait qu’à prendre un autre moyen de transport la prochaine fois. Hyper écolo de devoir louer une voiture pour transporter une simple plante, » s’indigne-t-elle.
Un revirement de la RATP après l’indignation générale
Après avoir assumé cette sanction dans un premier temps, la RATP a finalement décidé de rembourser Salomé. Cette décision intervient après la diffusion de l’histoire sur les réseaux sociaux, où elle a suscité une vague de critiques. De nombreux internautes ont dénoncé une mesure disproportionnée et ont appelé la RATP à revoir ses règles concernant les objets encombrants.
Le service client de la RATP rappelle toutefois que les objets volumineux sont soumis à des restrictions strictes : « Les valises ou paquets divers doivent avoir une dimension maximum inférieure à 75 cm. Les paquets longs de 2 mètres au plus, mais ne mesurant pas plus de 20 cm dans leurs autres dimensions, sont autorisés à condition que vous les teniez verticalement. » Une règle qui semble difficilement applicable à une plante verte.
Une histoire qui soulève des questions sur les règles de transport
L’affaire a rapidement pris une ampleur inattendue, provoquant un débat sur les réseaux sociaux. Beaucoup estiment que les règles actuelles manquent de flexibilité et ne prennent pas en compte les situations spécifiques des voyageurs. Pour certains, interdire le transport d’une plante verte relève de l’absurde et pourrait décourager des comportements écologiquement responsables.
De plus, le fait que les contrôleurs aient autorisé Salomé à continuer son trajet après paiement de l’amende ajoute une dimension ironique à l’histoire. Ce revirement final de la RATP montre néanmoins que l’institution est sensible aux critiques publiques et prête à corriger ses erreurs lorsque la situation le justifie.
