Scandale Kiss Cam : le PDG viré attaque Coldplay en justice

Une simple caméra a tout bouleversé. Lors d’un concert de Coldplay le 16 juillet, la fameuse kiss cam a mis en lumière un couple improbable. Résultat ? Un PDG licencié, une DRH congédiée, et maintenant une menace de procès contre le groupe britannique.

La kiss cam qui a tout déclenché

C’était lors d’un concert à guichets fermés. Le stade vibrait au son de Chris Martin et de ses acolytes. La caméra balayait la foule à la recherche de sourires, de couples complices. C’est alors qu’elle s’est arrêtée sur Andy Bryon. À ses côtés, une femme. Kristin Cabot. Deux noms qui allaient bientôt faire la une des médias.

Le problème ? Ils étaient chacun mariés. Et surtout, ils travaillaient ensemble. Lui, PDG d’Astronomer, une start-up en plein essor dans le secteur de l’intelligence artificielle. Elle, sa DRH. Une situation intenable exposée à 70 000 spectateurs et des millions de visionnages en ligne.

Viré de sa boîte en 48 heures

Les images ont circulé comme une traînée de poudre. Twitter, Instagram, TikTok : partout, les internautes commentaient, jugeaient, partageaient. Pour les actionnaires d’Astronomer, c’était trop. Une entreprise en pleine croissance ne pouvait pas être associée à un tel scandale.

Andy Bryon a dû démissionner sous pression. Kristin Cabot a suivi le même chemin. Deux carrières brisées en quelques heures. Un revers professionnel d’une ampleur rare dans le monde des affaires.

Une plainte contre Coldplay ?

Humilié, Andy Bryon ne compte pas en rester là. Selon plusieurs médias spécialisés, il envisage de porter plainte contre Coldplay. L’accusation ? Atteinte à la vie privée. Une plainte qui semble risquée juridiquement, mais qui pourrait faire du bruit médiatiquement.

Le groupe britannique n’a pas encore réagi officiellement. Mais Chris Martin, informé de la situation, aurait réagi avec humour. Un sourire en coin, un rire franc. De quoi agacer un peu plus l’ex-PDG.

Une bataille médiatique en perspective

Entre buzz intentionnel et procès improbable, cette affaire révèle à quel point la notoriété peut être destructrice. Une kiss cam devenue cauchemar. Un concert transformé en procès. Et deux carrières sacrifiées sur l’autel du sensationnalisme.

Les juristes spécialisés dans le droit à l’image sont formels : dans un contexte de concert public, l’atteinte à la vie privée est difficile à prouver. Mais dans l’opinion publique, le débat est lancé. La suite promet d’être explosive.

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