Un an de prison ferme. C’est la lourde sanction tombée sur Matthias Quiviger, alias Ragnar Le Breton, après une violente altercation en mars dernier. L’humoriste a pris la parole pour la première fois sur Instagram, assumant partiellement ses actes tout en invoquant la légitime défense.
L’altercation qui a tout changé
Tout a basculé le 27 mars au stade de Ménilles-Pacy dans l’Eure. Un père de famille s’était assoupi dans sa voiture pendant que ses enfants s’entraînaient. Il est brusquement tiré de sa sieste par des secousses violentes.
En ouvrant la fenêtre pour demander calmement qu’on arrête, les échanges dégénèrent rapidement. Selon la victime, Ragnar Le Breton lui ordonne de sortir du véhicule. Face au refus, ce dernier ouvre la portière, le saisit par le col et lui assène un coup de poing en pleine figure.
La procureure qualifiera plus tard cette scène de « passage à tabac », survenu devant le fils de douze ans de la victime.
Une condamnation sans appel immédiat
Le 23 juin, le tribunal d’Évreux rend son verdict : un an de prison ferme. Une décision prononcée en l’absence totale de l’accusé et sans représentation légale.
Pourquoi n’était-il pas présent ? Lui-même répondra quelques heures plus tard sur Instagram.
Ragnar Le Breton s’explique face caméra
Quelques heures après l’annonce de la sentence, l’humoriste publie une vidéo sur son compte Instagram. Il commence par présenter ses excuses pour son absence, expliquant avoir confondu les dates : “C’était une erreur d’inattention.”
Il détaille ensuite les faits tels qu’il les a vécus. Selon lui, il ne faisait que s’appuyer “légèrement” sur la voiture quand la victime l’a interpellé violemment : “Put**n tu m’as réveillé, je faisais la sieste.” Puis, l’homme serait sorti de son véhicule et aurait tenté de l’étrangler.
“Je n’ai jamais vu une telle agressivité pour quelque chose d’aussi futile”, affirme-t-il, se disant surpris par l’attitude de l’autre homme.
“J’ai agi en légitime défense”
Dans sa vidéo, Ragnar Le Breton nie avoir initié les violences physiques. Il maintient avoir été attaqué en premier et invoque la légitime défense. Face aux accusations, il reste clair : il fera appel de la décision.
“Je ne suis pas un violent, mais personne ne peut imaginer ce qu’on ressent quand on se fait agresser comme ça”, explique-t-il, visiblement affecté par la tournure des événements.
Un cas qui divise les réseaux
L’affaire fait débat. Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. Certains soutiennent l’humoriste, affirmant comprendre sa réaction dans un moment de tension. D’autres, indignés, jugent la peine trop clémente compte tenu de la violence rapportée.
Entre polémique et procédure judiciaire, l’histoire de Ragnar Le Breton est loin d’être terminée.
