Isabelle Ithurburu : son arrivée fracassante au JT de 13h de TF1 pulvérise les records d’audience

Une semaine. C’est tout ce qu’il lui a fallu. Isabelle Ithurburu, nouvellement aux commandes du journal de 13 heures sur TF1, vient d’inscrire son nom dans l’histoire de la chaîne avec des audiences faramineuses. Dès sa première semaine, elle dépasse largement ses prédécesseurs. Des scores inédits depuis des années. Un pic à **49,5 % de part d’audience** un lundi de juillet. Un bond spectaculaire pour une journaliste encore novice dans ce rôle emblématique. Et si la relève de Jean-Pierre Pernaut était enfin trouvée ? Pas par héritage, mais par conquête.

Un démarrage historique pour une nouvelle ère

Le 14 juillet 2025, Isabelle Ithurburu présentait son premier journal télévisé sur TF1. Une date symbolique. Un baptême du feu sous le signe de la fête nationale. Résultat ? Immédiat et sans appel : 4,6 millions de téléspectateurs , soit 42,9 % de part d’audience . Un chiffre supérieur à ceux réalisés par Audrey Crespo-Mara lors du même créneau en 2024 (36,7 %) et en 2023 (35,4 %).

Mais le plus impressionnant reste à venir. Le lundi 21 juillet, son bulletin atteint 5,3 millions de téléspectateurs et 49,5 % de parts de marché . Un niveau d’audience non vu sur cette case depuis décembre 2020 — jour du dernier JT de Jean-Pierre Pernaut, suivi par plus de 8 millions de personnes. Bien que le record absolu ne soit pas battu, la performance est exceptionnelle pour une période estivale, traditionnellement creuse.

L’héritière d’un géant de l’information

Remplacer Jacques Legros, qui a officié pendant plusieurs étés à ce poste, n’était pas une mince affaire. Son départ, annoncé quelques mois plus tôt, laissait un vide. Mais c’est Isabelle Ithurburu, arrivée sur TF1 en 2023 pour couvrir le rugby, qui a été choisie pour reprendre le flambeau. Une promotion méritée, selon la direction de la chaîne, après des prestations remarquées dans des reportages sportifs exigeants.

Son style, posé, clair, humain, séduit rapidement. Contrairement à certains présentateurs trop rigides, elle parvient à allier sérieux et proximité. Un équilibre rare. Et crucial pour capter une audience large, hétérogène, souvent distante en été.

Un succès familial, assumé et sincère

Derrière cette réussite, il y a un soutien indéfectible. Maxim Nucci, son compagnon et père de son enfant, a accepté de renoncer à une partie de leurs vacances familiales pour la laisser s’investir pleinement. « C’est une offre qu’on ne peut pas refuser », aurait-il confié, selon ses proches. Un sacrifice partagé, vécu comme une étape importante dans la carrière de la journaliste.

Elle-même, interrogée par Télé Loisirs , relativise : « Évidemment, on n’est jamais tout à fait satisfait. Mais je sais qu’au fond tout s’est bien déroulé. Je crois que j’ai réussi à être moi-même ». Une phrase simple, mais révélatrice. Dans un monde de l’info où l’image prime parfois sur l’authenticité, rester soi devient un atout majeur.

Pourquoi ce carton d’audience ?

Plusieurs facteurs expliquent ce succès fulgurant. D’abord, la curiosité du public. Le remplacement d’un visage connu suscite toujours un pic d’intérêt. Ensuite, le timing : l’été, avec moins de programmes concurrents, les grandes chaînes captent naturellement une audience plus concentrée.

Mais au-delà, c’est la qualité de sa prestation qui retient l’attention. Son ton mesuré, sa diction claire, son regard bienveillant — tout contribue à instaurer une relation de confiance. Les téléspectateurs ne se sentent ni jugés, ni submergés. Ils sont informés, simplement. Dans une époque marquée par l’urgence et la surenchère, ce calme rassure.

Et après l’été ? La pérennisation du succès

La question désormais est celle de la continuité. L’audience est-elle durable ou liée à l’effet de nouveauté ? Historiquement, les remplaçants d’été peinent à maintenir leurs scores à la rentrée. Pourtant, le cas Ithurburu pourrait faire exception. Sa polyvalence, son expérience terrain et sa popularité croissante plaident en sa faveur.

TF1 n’a pas encore officialisé son statut pour la saison prochaine. Mais derrière les silences, on murmure qu’elle pourrait bien devenir une figure centrale de la rédaction. Peut-être même candidate à un autre créneau phare. Une chose est sûre : en une semaine, elle a prouvé qu’elle n’était pas là par hasard.

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