Marc Lavoine ne fait plus mystère de ses réflexions profondes sur la vie et la mort. Lors d’une conversation bouleversante avec Guillaume Pley, l’artiste de 62 ans a livré ses pensées les plus intimes sur l’héritage qu’il souhaite laisser derrière lui.
Une paternité assumée et exigeante
Marc Lavoine entretient une relation particulière avec ses quatre enfants. De Simon, né en 1986 avec Denise Pascale, à Milo, le benjamin né en 2010 avec Sarah Poniatowski, chaque lien filial représente pour lui une source d’apprentissage unique.
« Un père a beaucoup à apprendre de ses enfants », confie-t-il avec émotion. Chacun de ses rejetons – Yasmine, Roman, Simon et Milo – incarne à ses yeux une leçon de vie différente. Mais derrière cette tendresse se cache un père exigeant : « Je suis quelqu’un qui dit non. Un père, ça doit dire non. »
Sa méthode ? Être ferme sans être autoritaire. Une approche qui reflète sa vision profonde de la responsabilité paternelle.
La mort, sujet tabou ou réalité incontournable ?
Le chanteur des Yeux revolver n’épargne aucun sujet, même les plus délicats. Quand Guillaume Pley l’interroge sur sa propre fin, Marc Lavoine répond sans détour : « Je n’aimerais pas la voir venir. Je préférerais qu’elle ne me regarde pas dans les yeux ; qu’elle me prenne par surprise. »
Son vœu ultime ? Être témoin d’une nature apaisée : « Voir le ballet des oiseaux et entendre le chant du vent et le bruit de la mer au coucher du soleil. » Une image poétique qui révèle sa sensibilité d’artiste.
L’héritage littéraire, ultime message d’amour
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Avec deux ouvrages à son actif, dont le récent Quand arrivent les chevaux publié chez Fayard, Marc Lavoine construit un héritage au-delà de la musique. Ce livre, né de la douleur du deuil maternel, a mis sept ans à voir le jour : « J’ai mis trois semaines à l’écrire mais je l’ai laissé sept ans sur mon bureau. »
Une confession saisissante : ses enfants n’ont peut-être pas encore lu ses écrits. Mais Marc Lavoine en est convaincu : « Quand je mourrai, ils vont les lire. Je suis libre. Donc quand je mourrai, il restera quelque chose et ils le liront. Ils comprendront qui j’étais. »
Cette déclaration révèle une volonté profonde : transmettre son intime vérité à travers les mots, comme il l’a fait à travers les chansons.