« Aucun racisme » : Romy brise le silence après les accusations dans “Secret Story”

Les murs de la maison des secrets ont parlé. Trop fort, peut-être. Depuis plusieurs semaines, des accusations de racisme secouent l’après de la treizième saison de Secret Story, visant notamment Marianne, Constance, Célia et Pimprenelle. Des internautes ont dénoncé des propos et des comportements jugés discriminatoires envers Romy et Anita, deux candidates aux origines étrangères. Une tempête médiatique s’est ensuivie, des excuses ont été publiées, un cyberharcèlement s’est déclenché. Mais désormais, la principale concernée prend la parole. Dans un entretien exclusif au Parisien, Romy, gagnante de l’émission, affirme clairement : « Il n’y a jamais eu de racisme dans la maison. » Une clarification attendue, posée avec fermeté, qui change la donne.

Le déclenchement de la polémique

Tout a commencé par des extraits diffusés sur les réseaux sociaux. Des échanges entre candidats, décryptés comme étant teintés de préjugés. Certains propos tenus par Marianne, en particulier, ont été perçus comme déplacés, voire blessants.

Des internautes ont rapidement accusé plusieurs candidates de racisme et de harcèlement envers Romy et Anita. Des hashtags ont surgi, des vidéos ont été montées, des appels au boycott de l’émission ont circulé.

Face à la pression, Marianne, Constance, Célia et Pimprenelle ont publié des messages d’excuses, reconnaissant que certains de leurs comportements auraient pu être mal interprétés ou heurter. Marianne, devenue le symbole de la controverse, a été victime d’un intense cyberharcèlement, allant jusqu’à supprimer temporairement ses comptes.

Romy rompt le silence : « Je n’ai jamais été victime de racisme »

Alors que les débats s’envenimaient, Romy gardait le silence. Jusqu’à maintenant. Dans ses déclarations au Parisien, elle tient à remettre les choses au clair :

« Je veux qu’on arrête avec cette histoire de racisme. Je n’ai jamais ressenti de discrimination pendant mon passage dans la maison. Les interventions de la production étaient liées à des comportements généraux, pas à des propos racistes. »

Elle reconnaît toutefois que certains échanges ont pu paraître maladroits, mais insiste : « Ce n’était pas dirigé contre moi en tant que personne d’origine étrangère. C’était des tensions classiques, comme on en voit dans toutes les saisons. »

Un message clair, assumé, qui tranche avec la narration virale qui s’était imposée.

Une production mise en cause, mais pas le racisme

Romy va plus loin. Elle pointe du doigt la mise en scène de la production, habituée à exacerber les conflits pour susciter l’audience.

« On sait tous pourquoi on entre là-dedans. On sait que les caméras sont partout, que certains comportements sont amplifiés. Mais ce qu’on voit à l’écran n’est pas toujours ce qui s’est réellement passé. »

Elle rappelle que les candidats sont isolés, sous pression, et que les malentendus sont fréquents. « On n’est pas des robots. On dit des choses, on les regrette. Mais ça ne fait pas de nous des racistes. »

Les excuses des candidates : sincères ou contraintes ?

Les excuses publiques de Marianne et des autres candidates ont été perçues de manière ambivalente. Pour certains, elles montrent une prise de conscience. Pour d’autres, elles semblent dictées par la peur médiatique.

Romy, elle, les accepte. « Je ne leur en veux pas. On a tous eu des moments de tension. Ce qui me blesse, c’est de voir Marianne subir autant de haine. Ce n’est pas juste. »

Elle appelle même à la fin du lynchage en ligne, dénonçant une justice expéditive sur les réseaux sociaux : « On juge sans connaître. On condamne sans écouter. »

Et après ? Vers une meilleure gestion des conflits à l’ère numérique ?

Ce cas soulève une question plus large : comment gérer les tensions dans les émissions de téléréalité à l’heure des réseaux sociaux, où chaque parole peut être extraite, zoomée, jugée hors contexte ?

Des voix, comme celles de psychologues interrogés par France Info, appellent à une meilleure préparation des candidats sur les questions de diversité et de communication. D’autres demandent plus de transparence de la part des chaînes.

En attendant, Romy espère que cette affaire servira de leçon. « Ce n’était pas parfait. Mais ce n’était pas du racisme. Et je veux qu’on arrête de tout ramener à ça. »

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