Tempête médiatique : Léa Salamé et son salaire qui fait couler L’encre

Une annonce qui fait vibrer les réseaux sociaux et les couloirs politiques. Léa Salamé va percevoir 25 000 euros par mois pour animer le journal de 20 heures sur France 2. Une révélation salariale qui en dit long sur les tensions autour de l’audiovisuel public.

Le Chiffre Qui Déclenche La Polémique

Le 23 juillet 2025, dans un entretien avec Libération, Léa Salamé levait le voile sur son futur salaire. À compter du 25 août, elle succédera à Anne-Sophie Lapix à la présentation du JT de 20 heures sur France 2. Elle continuera également son émission hebdomadaire du samedi soir.

Pour ces deux missions, son salaire mensuel s’élèvera à 25 000 euros. Une somme qui paraît considérable pour beaucoup de citoyens. D’autant plus que BFMTV lui proposait un contrat quotidien avoisinant les 50 000 euros par mois.

La réaction n’a pas tardé. Julien Odoul, député du Rassemblement national, s’est empressé de fustiger cette rémunération sur X. Dans son message, il dénonce : « Nos impôts payent la journaliste de gauche Léa Salamé 25.000 euros par mois. Vivement la privatisation pour arrêter cette humiliation et cette spoliation ! »

Un Choix Politique Et Idéologique

Malgré la polémique, Léa Salamé revendique un choix de cœur. Elle a décliné l’offre lucrative de BFMTV pour rester fidèle à France Télévisions. Un engagement qui interpelle dans un contexte de remise en question permanente de l’audiovisuel public.

Dans Libération, elle explique : « C’est la présidente du groupe, Delphine Ernotte, qui m’a convaincue de rester. L’audiovisuel public est attaqué. C’est un trésor national. »

Cette déclaration tombe à un moment crucial. Le modèle de service public fait régulièrement l’objet de critiques politiques. Certains y voient une machine à gaspiller l’argent des contribuables. D’autres, un rempart indispensable contre la marchandisation de l’information.

La Pression De L’Installation

Pour Léa Salamé, ce nouveau poste représente bien plus qu’une évolution de carrière. C’est un engagement en faveur d’une information pluraliste. Un défi dans un paysage audiovisuel bousculé par les réseaux sociaux et la concurrence privée.

En dévoilant son salaire avant même sa première apparition, la journaliste entre dans l’arène avec une pression supplémentaire. Chaque mot, chaque posture, chaque erreur éventuelle sera scruté à la loupe. Ses détracteurs politiques ne manqueront pas l’occasion de critiquer.

La tâche qui attend la journaliste de 45 ans est lourde de responsabilités. Elle devra rassurer un public fidèle au JT de France 2 tout en convaincant ses détracteurs. Un exercice périlleux dans un contexte de polarisation médiatique.

Reste à savoir si cette polémique s’essoufflera une fois l’antenne prise. Car au-delà des chiffres et des débats idéologiques, c’est sa capacité à incarner un journal de référence qui déterminera si son choix aura été judicieux.

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